Voilà l'un des 4 Pigeonniers référencés sur Chambles (la Garde, Vassalieu, Cessieux, Biesse). Celui-ci se situe donc dans le hameau de la Garde.
Le pigeonnier tient une place toute particulière dans le milieu rural. Au Moyen-âge, l’élevage des pigeons offrait de nombreux avantages. Sa fonction première était alimentaire. En effet, la chair tendre des pigeons constituait un vrai repas. De plus, la fiente (ou colombine) mélangée avec du terreau constituait un excellent engrais pour les cultures potagères, le lin, le chanvre ou les vignes. Avec plusieurs couvées dans l’année, la population d’un pigeonnier était importante et donc l’élevage rentable.
A l’origine, seuls les seigneurs (ou les ecclésiastiques) avaient le privilège de posséder un colombier à condition qu’il ait au moins 50 arpents de terres labourables (environ 2.5 hectares). Ce minimum fût instauré pour limiter le risque que ces volatiles trouvent leur nourriture sur les terres des propriétés voisines. C’était pour le seigneur, un moyen de pression sur les paysans car il pouvait à tout moment lâcher ses pigeons et ainsi créer de gros dégâts aux cultures. Les paysans en colère n’ont cessé de demander, en vain, le droit de chasse pour ces volatiles. Il leur faudra attendre la Révolution française pour voir la fin des droits seigneuriaux. Dès lors, face aux grandes fuies seigneuriales apparaissent des petits pigeonniers familiaux.
Toutefois, à la fin du 19ème siècle, plusieurs facteurs conduisent à la fin de l’élevage des pigeons dont l’entretien devenait trop onéreux. D’un point de vue alimentaire, les poules et animaux de basse-cour ont remplacé les pigeons. De plus, dans une région très viticole, le phylloxera (puceron ravageur de vignes) a détruit de nombreuses vignes. Enfin, l’apparition de l’engrais chimique, plus facile d’utilisation, provoque définitivement l’arrêt des pigeonniers.
Pourquoi autant de pigeonnier sur la commune ? La réponse n'est pas connue.. La Garde avait sa seigneurie, Vassalieu la sienne. Cela peut expliquer 2 pigeonniers. Les 2 autres ont peut-être été créés au XIXe par des "particuliers" ? Nous menons l'enquête...
Le pigeonnier tient une place toute particulière dans le milieu rural. Au Moyen-âge, l’élevage des pigeons offrait de nombreux avantages. Sa fonction première était alimentaire. En effet, la chair tendre des pigeons constituait un vrai repas. De plus, la fiente (ou colombine) mélangée avec du terreau constituait un excellent engrais pour les cultures potagères, le lin, le chanvre ou les vignes. Avec plusieurs couvées dans l’année, la population d’un pigeonnier était importante et donc l’élevage rentable.
A l’origine, seuls les seigneurs (ou les ecclésiastiques) avaient le privilège de posséder un colombier à condition qu’il ait au moins 50 arpents de terres labourables (environ 2.5 hectares). Ce minimum fût instauré pour limiter le risque que ces volatiles trouvent leur nourriture sur les terres des propriétés voisines. C’était pour le seigneur, un moyen de pression sur les paysans car il pouvait à tout moment lâcher ses pigeons et ainsi créer de gros dégâts aux cultures. Les paysans en colère n’ont cessé de demander, en vain, le droit de chasse pour ces volatiles. Il leur faudra attendre la Révolution française pour voir la fin des droits seigneuriaux. Dès lors, face aux grandes fuies seigneuriales apparaissent des petits pigeonniers familiaux.
Toutefois, à la fin du 19ème siècle, plusieurs facteurs conduisent à la fin de l’élevage des pigeons dont l’entretien devenait trop onéreux. D’un point de vue alimentaire, les poules et animaux de basse-cour ont remplacé les pigeons. De plus, dans une région très viticole, le phylloxera (puceron ravageur de vignes) a détruit de nombreuses vignes. Enfin, l’apparition de l’engrais chimique, plus facile d’utilisation, provoque définitivement l’arrêt des pigeonniers.
Pourquoi autant de pigeonnier sur la commune ? La réponse n'est pas connue.. La Garde avait sa seigneurie, Vassalieu la sienne. Cela peut expliquer 2 pigeonniers. Les 2 autres ont peut-être été créés au XIXe par des "particuliers" ? Nous menons l'enquête...
Source : Blog sur les pigeonniers, de Roland Clochard
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