PROPRIETE PRIVEE - MONUMENT NON VISITABLE

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En 1608,  Vital de Saint Pol lance la construction de la Chapelle Notre-Dame de Grâce, pour remercier la Vierge Marie de la protection suite à un grave accident arrivé dans sa jeunesse.
La Chapelle est construite sur le Mont "PeuChaud".
Cette construction est encore visible, adossée au choeur de l'église.

Un an plus tard, il fait ériger un Ermitage à côté du prieuré ND Grâce.
L'année d'après, deux ermites s'installent à ND Grâce (ils font parties de la branche italienne "Camaldules")

En 1620, les Ermites "Camaldules" retournent à Grangent, d'où ils venaient.
Difficile de savoir si la raison vient de la forte affluence à Notre-Dame de Grâce, ou si Vital de Saint Pol a préféré les remplacer par d'autres religieux de l'ordre des "oratiens", ordre auquel Vital est désormais voué.

Les Ermites "Camaldules" ne resteront pas longtemps à Grangent, Vital de St Pol leur prévoyant un nouveau lieux de prières plus tard...

De 1620 à 1791, le prieuré de Notre-Dame de Grâce fût la plus importante maison d’éducation du Forez. On y enseignait les domaines du Latin, de l’Histoire, des Mathématiques, de la Géographie. De nombreux érudis étaient présents, et le lieu était très fréquenté.
Vital de Saint Pol mit en place pendant cette période de nombreux orphelinas.

En 1623, construction de l'église ND Grâce. Puis 3 ans plus tard, construction d'un Clocher rarissime parce que trilobé (à trois tours accolées). A l’origine, trois dômes couverts de tuiles vernissées le surmontait et il possédait cinq cloches et une horloge.

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En 1628, Vital de Saint Pol fait ériger une petite chapelle "Val-Jésus" dans une combe près du fleuve Loire et du ruisselet de la Garde, pour y faire héberger les Ermites "Camaldules" partis de Notre-Dame de Grâce 8 ans plus tôt.
Cette église nécessite la création de nouvelles routes pour accéder au lieu.
Ce lieu est actuellement connu sous le nom de "Camaldules".

En 1792, après la révolution française, les pères oratiens sont chassés. Deux ans plus tard,les révolutionnaires décident de vendre les biens dont les religieux sont directement propriétaires (ermitages, chapelles.. hors église). Notre-Dame de Grâce est ainsi vendue à un particulier, comme la plupart des propriétés religieuses.
L'église officielle de la commune devient alors celle du bourg.
Après 3 incendies, des ruines exploitées par les propriétaires, une forêt défrichée.., il ne reste presque plus rien aux XIXe siècle.

1854 à 1870, tentative de restauration de quelques batiments.

Le 18 juin 1891 Ravachol assassine l'Ermite Jacques Brunel, qui était installé à Notre-Dame de Grâce.
De nos jours, une partie des bâtiments est géré par une association, mettant à disposition les lieux pour des congrès, séminaires, retraites spirituelles.
L'église de Notre-Dame est elle aussi une propriété privée, et sert de lieu d'habitation.